BLMA : Entre tristesse, désolation et dégoût



Ils avaient déjà essayé d'avoir sa peau sous l'ancienne présidence mais c'est finalement la nouvelle, 4 jours seulement après son arrivée au pouvoir (un exploit), qui aura eu raison de lui : Stéphane LEITE n'est déjà plus, à cette heure, l'entraîneur du BLMA. Certes n'est-il que "mis à pied pour faute grave" si l'on en croit BeBasket à l'origine de l'information puisque le club lui-même n'a pas communiqué mais il y a fort à parier qu'on ne le reverra pas sur les bancs lattois. Souvenez-vous Rachid MEZIANE...
On avait bien entendu compris que l'homme serait sans doute marqué à la culotte dès son arrivée et que ses faits et gestes seraient scrutés jusqu'à la faute. D'aucuns avaient déjà envisagé avec tristesse qu'il rejoigne le club des "PPH" - Passera Pas l'Hiver... Le débarquement de Valéry DEMORY de l'ASVEL il y a quelques jours aurait peut-être dû nous alerter encore plus, l'avenir nous le dira...

Pour ceux qui auraient oublié ou zappé les épisodes précédents, je vous engage à lire par ici le papier de L'EQUIPE qui reprend l'info de BeBasket ou encore mieux, celui de Pierre DUPERRON dans le MIDI LIBRE par là...

Ce club traîne depuis quelques années beaucoup trop d'affaires extra-sportives toutes plus glauques les unes que les autres que les résultats sportifs ne sauraient faire oublier. Les notions de "respect", d'"humanité", de "droiture" n'ont visiblement pas l'air d'avoir encore cours et il n'y a guère plus que l'argent qui semble régner dans ce qui ressemble plus à un cloaque qu'à un club professionnel.

Les supporters et amateurs de basket de la région ont honte et alternent entre tristesse et désolation. Les mots leur manquent pour exprimer leur tristesse. Souhaitons en tout cas beaucoup de courage à Stéphane LEITE, aux joueuses et en premier lieu à Elodie NAIGRE venue de Landerneau avec son coach ainsi qu'aux quelques bénévoles, du moins pour ceux qui voudront bien rester œuvrer dans ce contexte !

Il reste une dernière question : combien de temps encore les organismes publics que sont Montpellier Méditerranée Métropole, la ville de Lattes, le Département de l’Hérault et la Région Occitanie - financeurs à plus de 65% du budget - vont-ils encore supporter les errements et les turpitudes du BLMA ? Ne serait-il pas temps de siffler la fin de la récré ?

Mercredi 8 Septembre 2021
Dominique B.

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