EDF: Le bras d'honneur



L'histoire retiendra donc que c'est ce 17 novembre 2018, quelque part en Roumanie du côté de Cluj, que l'américaine Bria HARTLEY a intégré les Bleues pour la première fois en match officiel et qu'à cette date désormais de triste mémoire, sorte de bras d'honneur à toute la filière de formation française dans son ensemble, Valérie GARNIER en était la coach.

Dans L'EQUIPE de ce samedi matin, Liliane TREVISAN consacre une page et demi au sujet avec un petit récapitulatif de l'affaire et de ses précédents (KB SHARP ou plus avant Géraldine SAINTILUS). Elle nous rapporte également quelques réactions comme celles de Valéry DEMORY pour qui "si elle vient, on est tous derrière. On est pragmatique comme les autres" ou encore le plus surprenant François GOMEZ qui reconnait que "si demain cette joueuse peut nous aider à gagner de titres avec un passeport français on serait bien les seuls à s'en priver". Dans le lot, la plus réservée reste finalement Cathy MELAIN pour qui "la démarche ne (me) plait pas fondamentalement".
Dans la catégorie des "Pour", Yann OHNONA résume tout: "La Fédération ferait fausse route si elle cédait aux sirènes d'une certaine morale". C'est vrai ça, il faudrait avoir une morale ? Quel triste aveu !

Et bien moi je préfère rester cohérent, avoir comme certains disent une "colonne vertébrale", avancer avec quelques principes de vie plutôt que de faire du contorsionnisme et des concessions (ou des renoncements) permanentes. Chacun a ses valeurs... ou pas.
Je me sens ainsi plus proche d'Arnaud LECOMTE, dans le camp des "Contre", qui explique pourquoi "lorsqu'il s'agit du maillot national (...) le sport s'ouvre à d'autres critères de choix, pas seulement celui du pragmatisme".

Non, la fin ne justifiera jamais les moyens.

Samedi 17 Novembre 2018
Dominique B.

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