Coupe de France : Le BLMA conserve "sa" Coupe

2011, 2013, 2015 et... 2016 : le BLMA a vaincu d'un coup le signe indien des années paires et celui qui empêchait depuis Bourges 2010 le tenant du trophée de le confirmer l'année suivante. Si l'on ne reviendra pas ici sur la rencontre (soit vous l'aurez vue sur Ma Chaîne Sport, soit vous en aurez lu le compte-rendu sur votre média préféré), si on n'oubliera pas qu'avec 20 rencontres de moins que son adversaire le BLMA n'a pas tout à fait joué avec les mêmes règles que les Tangos, on ne pourra que saluer l'exploit sportif et se réjouir de ce Trophée pour les joueuses, au premier rang desquelles une Anaël LARDY dont l'éclatant sourire illuminait Bercy après qu'elle ait répondu de la plus belle des manières à sa non-sélection dans les 18 du TQO : sur le terrain et sous les yeux de Valérie GARNIER. Pour les joueuses principalement donc mais aussi pour le staff technique aussi, Valé DEMORY et Guy PRAT dont on ne peut que saluer le savoir-faire.

Et maintenant, on fait quoi ? Comme disait un de mes chefs : so what ? Dans n'importe quel autre endroit de France on se réjouirait de cette victoire synonyme de qualification pour l'EuroLeague. Dans n'importe quel endroit... mais pas ici ! Le discours d'après-match fait même peur puisque l'on est passé en 24 heures d'une quasi-certitude d'engagement en cas de victoire à un discours beaucoup plus modéré. Morceaux choisis : "On a envie de la jouer et (...) on fait tout pour y participer" (Valéry DEMORY), "C'est compliqué en termes de financement (...) et si les finances sont saines, elles ne sont pas encore assez solides" (Philippe SAUREL, Maire de Montpellier et Président de Montpellier Métropole)
AU moment où les premiers gros transferts commencent à être annoncés (départ de Valériane AYAYI pour Villeneuve d'Ascq et retour de Fati SACKO), voilà qui ne cesse d'inquiéter dans un club ou décidément rien n'est simple et où tout avenir ambitieux à moyen terme semble désespérément bouché...