Dos au mur...

Il faut le reconnaître: c'est bel et bien la peur au ventre que nous allons assister à la rencontre de ce soir. Le constat est simple: par rapport à la saison dernière, déjà très moyenne puisqu'ayant conduit à une 7ème place, c'est tout simplement deux victoires de moins en trois matchs que compte le BLMA.
Les Gazelles millésime 2009-2010 de Valéry DEMORY s'étaient en effet imposées à Nantes (67-54) et à Aix (73-58), deux terrains sur lesquels elles viennent de s'incliner en une semaine.

Grosse pression donc à la veille de recevoir des arrageoises un peu décevantes elles aussi avec leur défaite initiale face à Challes (66-70) et leur "petite" victoire face au Hainaut (61-52).
Difficile également de se faire une idée des forces en présence: on ne tiendra bien évidemment pas compte du match amical ayant opposé les deux équipes (et remporté 70-68 par les lattoises) et les grèves ont empêché Arras de disputer la seule rencontre commune, à Aix. Même si on le répète depuis déjà 3 journées: il n'y aura pas d'autre issue que la victoire!

Une soirée particulière pendant laquelle, sans nul doute, il sera également fortement question de Georges FRÊCHE disparu dimanche dernier. Ce visionnaire, qui vaut Ô combien plus que son image, faite d'incroyables réussites mais aussi de controverses et de polémiques, est fortement impliqué dans l'histoire du basket montpelliérain. L'ancien Maire de Montpellier, et contrairement à ses promesses de l'époque, est directement responsable de la disparition du basket masculin à Montpellier. Mais il est aussi à l'origine, à la tête de l'Agglo et selon son slogan "un sport, une équipe", de la percée du basket féminin au plus haut niveau national. En tout cas un personnage hors du commun qui laissera derrière lui une œuvre véritable.