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Il est temps maintenant de fermer définitivement la porte sur cette saison 2012-2013, juste avant que ne s'ouvre celle de l'EuroBasket et des Bleues. Comme toujours, c'est avec Éric LE PAPE que se fait le traditionnel bilan/perspectives. Comme toujours, peut-être même encore un peu plus, j'en préconise une lecture attentive...
• Éric, dans la catégorie Espoirs, le maintient a été assurée de belle manière. Cela a-t-il été une surprise ?
Au début du championnat, cela n'en aurait pas été une, non. Mais le contexte avant la seconde phase était tendu avec notre dernière place provisoire et les blessures de Mégane HERO et Cassandra GESELL. Nous avions également perdu en demie finale de la Coupe de France U17 et une joueuse importante dans la rotation intérieure avait décidé de ne plus jouer avec l’équipe. Je me souviens parfaitement du contexte et Thomas CANARD m’avait alerté par écrit sur les difficultés prévisibles pour atteindre l’objectif fixé par le club. Outre le fait de protéger l’entraineur, nous avons convenu ensemble avec Thomas de fonctionner en mode "commando" sur les déplacements Espoirs, avec une concentration particulière sur le match de Toulouse à domicile. Le premier déplacement à Tarbes a était déterminant pour recréer une dynamique positive. Les joueuses cadres comme Justine BARTHELEMY et Cassandra ont été exemplaires pour soutenir des U17 moralement et physiquement déjà très émoussées par plus de 45 matchs joués à cette époque. Thomas a su puiser l’énergie nécessaire pour aller chercher un match qui est sans doute la bascule de notre fin de saison réussie. Ensuite Guy PRAT, libéré par l’équipe pro, est venu amener de la fraicheur au groupe. Cela a permis d’enchainer par deux victoires à domicile contre Toulouse et surtout Basket Landes, futur vice-Champion de France. Justine a également aligné de grosses performances individuelles, ce qui lui a permis d’être appelée en Équipe de France U20. Enfin, la complémentarité de nos deux entraineurs a rejoué à plein et les U17 sont devenues les "Increvables": le maintien était assuré.
• Regrettes-tu que nous n’ayons jamais avoir pu ou su faire jouer Lidija TURCINOVIC avec cette équipe ?
Je connais Lidija depuis poussine et je le regrette pour elle-même. Cette saison, elle n’a pratiquement pas joué en LFB et je peux comprendre sa frustration. Cependant, être professionnelle passe aussi dans l’approche mentale, entre autre, par la capacité a résister à sa frustration. Sur ce plan, elle a sans doute encore du chemin à parcourir. Maintenant, son talent pour rester intacte passe immanquablement par du temps de jeu que la NF2 lui permettait d'avoir. Elle en a parfois décidé autrement... Elle s’est également retrouvée en fin de saison en délicatesse avec son genou puis préoccupée par sa sélection en équipé de France U19. Tout se termine bien et nous avons pu nous maintenir sans l’aligner dans la seconde phase. J’espère qu’elle ira en Lituanie pour participer au championnat du Monde en Juillet.
• Le Centre de Formation place son équipe U17 pour la première fois sur le plateau Coupe de France et sur le Final 4, le 4ème en 6 ans. Est-ce un bon résultat ?
Si nous tenons compte de l’effectif de 14 joueuses pour nos deux équipes Espoirs et U17, du nombre de blessures des unes et des autres tout au long de la saison: oui très clairement. Un maigre effectif pèse immanquablement sur notre travail, sur l’intégrité physique de nos jeunes joueuses, sur leur récupération, sur leur scolarité et sur le nombre de créneaux d’entrainement que nous pouvons leur donner pour favoriser leur évolution. En fin de saison, quand une joueuse dit "je suis au Bac, j’ai besoin de temps pour travailler", je suis également père de famille et j’entends cette demande avec l’inquiétude des parents qui l’accompagne. Malgré cela, nous sommes un Centre de Formation qui depuis longtemps permet la réussite du double projet par la prise en charge financière des joueuses par le club. Un groupe reste un groupe et les absences des unes pèsent encore plus sur les autres. Décidément, l’individualisme n’est pas dans mon ADN et je suis ravi que nous ayons pu nous affranchir de certaines défections et continuer à avancer. Simplement, cela a un prix et franchement nous avons vraiment eu du mal à terminer la saison. Je dois dire que jamais nous ne nous sommes présentés à un Final 4 aussi diminués que cette année. Alors oui: avec 14 joueuses nous avons comme chaque année réussi à maintenir nos équipes au plus haut niveau en France, oui nous avons terminé cette saison avec des joueuses usées par le fait de doubler en U17 et en NF2 et oui le coach Thomas a terminé exténué par la multiplication des rencontres (d’où pour ce groupe ce surnom peu élégant j’en conviens mais tellement vrai d'«Increvables ». Sincèrement, à la fin, nous ne pouvions plus faire mieux. Participer à deux demi-finales et finir dans les quatre meilleures équipes U17 en France est sans doute ce que nous pouvions faire de mieux cette saison. Je suis fier de ce groupe!
• Quel bilan tires-tu du Final 4 une dizaine de jours après, tant au niveau du BLMA que des autres équipes que nous avons vu évoluer ?
Sur le plan sportif, la SIG était hors de portée. Nous avons rencontré en demi-finale le futur Champion de France qui a dominé de la tête et des épaules ce Final 4. Une équipe complète de 13 cadettes grandes, très bonnes basketteuses et assise sur un gros collectif déjà finaliste la saison passée. Un leader d’attaque avec une DAMBACH ressemblant beaucoup à SKRELA, évoluant déjà en Ligue 2 avec plus de 10 points par match. Et puis une une pure merveille de meneuse de jeu avec Leia BOUDERRA, MVP du tournoi. Le reste des équipes pouvait se jouer mais franchement la SIG n’était pas touchable, surtout pas par nous qui nous présentions diminués par l’absence de 3 joueuses de l’effectif de base comme nous l'évoquions auparavant. J’ai très vite senti sur ce week-end que le groupe (coachs et joueuses) était mentalement plus dans la recherche du plaisir que dans la performance. Et là, tu ne peux pas gagner, même la médaille de bronze. Je ne suis pas intervenu et j’ai laissé volontairement faire un groupe qui souffrait physiquement, qui était finalement soulagé que la saison se termine. Il le méritait tellement!
• Éric, dans la catégorie Espoirs, le maintient a été assurée de belle manière. Cela a-t-il été une surprise ?
Au début du championnat, cela n'en aurait pas été une, non. Mais le contexte avant la seconde phase était tendu avec notre dernière place provisoire et les blessures de Mégane HERO et Cassandra GESELL. Nous avions également perdu en demie finale de la Coupe de France U17 et une joueuse importante dans la rotation intérieure avait décidé de ne plus jouer avec l’équipe. Je me souviens parfaitement du contexte et Thomas CANARD m’avait alerté par écrit sur les difficultés prévisibles pour atteindre l’objectif fixé par le club. Outre le fait de protéger l’entraineur, nous avons convenu ensemble avec Thomas de fonctionner en mode "commando" sur les déplacements Espoirs, avec une concentration particulière sur le match de Toulouse à domicile. Le premier déplacement à Tarbes a était déterminant pour recréer une dynamique positive. Les joueuses cadres comme Justine BARTHELEMY et Cassandra ont été exemplaires pour soutenir des U17 moralement et physiquement déjà très émoussées par plus de 45 matchs joués à cette époque. Thomas a su puiser l’énergie nécessaire pour aller chercher un match qui est sans doute la bascule de notre fin de saison réussie. Ensuite Guy PRAT, libéré par l’équipe pro, est venu amener de la fraicheur au groupe. Cela a permis d’enchainer par deux victoires à domicile contre Toulouse et surtout Basket Landes, futur vice-Champion de France. Justine a également aligné de grosses performances individuelles, ce qui lui a permis d’être appelée en Équipe de France U20. Enfin, la complémentarité de nos deux entraineurs a rejoué à plein et les U17 sont devenues les "Increvables": le maintien était assuré.
• Regrettes-tu que nous n’ayons jamais avoir pu ou su faire jouer Lidija TURCINOVIC avec cette équipe ?
Je connais Lidija depuis poussine et je le regrette pour elle-même. Cette saison, elle n’a pratiquement pas joué en LFB et je peux comprendre sa frustration. Cependant, être professionnelle passe aussi dans l’approche mentale, entre autre, par la capacité a résister à sa frustration. Sur ce plan, elle a sans doute encore du chemin à parcourir. Maintenant, son talent pour rester intacte passe immanquablement par du temps de jeu que la NF2 lui permettait d'avoir. Elle en a parfois décidé autrement... Elle s’est également retrouvée en fin de saison en délicatesse avec son genou puis préoccupée par sa sélection en équipé de France U19. Tout se termine bien et nous avons pu nous maintenir sans l’aligner dans la seconde phase. J’espère qu’elle ira en Lituanie pour participer au championnat du Monde en Juillet.
• Le Centre de Formation place son équipe U17 pour la première fois sur le plateau Coupe de France et sur le Final 4, le 4ème en 6 ans. Est-ce un bon résultat ?
Si nous tenons compte de l’effectif de 14 joueuses pour nos deux équipes Espoirs et U17, du nombre de blessures des unes et des autres tout au long de la saison: oui très clairement. Un maigre effectif pèse immanquablement sur notre travail, sur l’intégrité physique de nos jeunes joueuses, sur leur récupération, sur leur scolarité et sur le nombre de créneaux d’entrainement que nous pouvons leur donner pour favoriser leur évolution. En fin de saison, quand une joueuse dit "je suis au Bac, j’ai besoin de temps pour travailler", je suis également père de famille et j’entends cette demande avec l’inquiétude des parents qui l’accompagne. Malgré cela, nous sommes un Centre de Formation qui depuis longtemps permet la réussite du double projet par la prise en charge financière des joueuses par le club. Un groupe reste un groupe et les absences des unes pèsent encore plus sur les autres. Décidément, l’individualisme n’est pas dans mon ADN et je suis ravi que nous ayons pu nous affranchir de certaines défections et continuer à avancer. Simplement, cela a un prix et franchement nous avons vraiment eu du mal à terminer la saison. Je dois dire que jamais nous ne nous sommes présentés à un Final 4 aussi diminués que cette année. Alors oui: avec 14 joueuses nous avons comme chaque année réussi à maintenir nos équipes au plus haut niveau en France, oui nous avons terminé cette saison avec des joueuses usées par le fait de doubler en U17 et en NF2 et oui le coach Thomas a terminé exténué par la multiplication des rencontres (d’où pour ce groupe ce surnom peu élégant j’en conviens mais tellement vrai d'«Increvables ». Sincèrement, à la fin, nous ne pouvions plus faire mieux. Participer à deux demi-finales et finir dans les quatre meilleures équipes U17 en France est sans doute ce que nous pouvions faire de mieux cette saison. Je suis fier de ce groupe!
• Quel bilan tires-tu du Final 4 une dizaine de jours après, tant au niveau du BLMA que des autres équipes que nous avons vu évoluer ?
Sur le plan sportif, la SIG était hors de portée. Nous avons rencontré en demi-finale le futur Champion de France qui a dominé de la tête et des épaules ce Final 4. Une équipe complète de 13 cadettes grandes, très bonnes basketteuses et assise sur un gros collectif déjà finaliste la saison passée. Un leader d’attaque avec une DAMBACH ressemblant beaucoup à SKRELA, évoluant déjà en Ligue 2 avec plus de 10 points par match. Et puis une une pure merveille de meneuse de jeu avec Leia BOUDERRA, MVP du tournoi. Le reste des équipes pouvait se jouer mais franchement la SIG n’était pas touchable, surtout pas par nous qui nous présentions diminués par l’absence de 3 joueuses de l’effectif de base comme nous l'évoquions auparavant. J’ai très vite senti sur ce week-end que le groupe (coachs et joueuses) était mentalement plus dans la recherche du plaisir que dans la performance. Et là, tu ne peux pas gagner, même la médaille de bronze. Je ne suis pas intervenu et j’ai laissé volontairement faire un groupe qui souffrait physiquement, qui était finalement soulagé que la saison se termine. Il le méritait tellement!
• Il manque encore de toute évidence quelque chose pour franchir la dernière étape et remporter un titre. Que nous manque-t-il pour passer ce dernier cap ?
Comprenons nous bien: obtenir un titre pour le Centre de Formation du BLMA n’est absolument pas une finalité. Cela peut être éventuellement le résultat d’un travail pertinent accompli avec des joueuses performantes que tu dois avant tout emmener à leur plus haut niveau de pratique. A ce sujet, mon logiciel personnel reste toujours le même depuis 6 ans: apprendre et comprendre le jeu. Le reste arrive naturellement. Simplement, si tu veux grandir, il faut également aller là où c’est dur. Il n’y a pas de bonne joueuse sans bonne équipe et sans bon dispositif technique. Pour cela, la construction et l’équilibre de départ sont fondamentaux. Voici quelques lignes directrices qui me paraissent essentielles:
- Doubler les postes pour permettre l’émulation permanente, la concurrence. Pour le haut niveau, il faut aussi apprendre à gagner sa place tout en comprenant l’abnégation nécessaire dans un sport d’équipe;
- Continuer à proposer du temps de jeu aux joueuses au plus haut niveau de pratique. Les grands matchs avec de l’enjeu contre les meilleures équipes te permettent d’avancer plus vite mentalement;
- Mettre au service de nos jeunes, en nombre suffisant, de très bons cadres techniques impliqués dans le projet;
La formation, c’est souvent deux pas en avant et un pas en arrière. Et là, tu dois être présent pour comprendre ce qu'il se passe, ce qui ne va pas. Cela passe par un investissement permanent de l’encadrement. L’empathie est fondamentale et la capacité à mesurer les progrès est également un facteur clé de réussite.
J’en profite pour saluer amicalement Lucien LEGRAND qui quitte bientôt le Centre Fédéral. Il défend depuis longtemps l’idée que nous devons apprendre avant toute chose à comprendre le jeu en le respectant. Vraiment j'insiste: la clé de la réussite passe par là. C’est parce que nous comprenons un peu notre sport que nous avons obtenu de très bons résultats individuels et collectifs. Chacun a su se nourrir des uns et des autres pour faire avancer la machine et cela est déjà très positif pour le club.
• Un petit mot STP sur les partantes du Centre Manon, Mégane, Cassandra et Justine…
Franchement, je ne fais jamais de commentaire technique sur les joueuses qui partent du Centre de Formation du BLMA, je leur en fais un peu plus quand elles y sont. Je préfère leur souhaiter simplement une bonne réussite sportive, en espérant que modestement nous y aurons contribué, qu’elles auront emmagasiné un maximum de confiance et d’atouts pour évoluer positivement dans leur futurs clubs. Par contre, sincèrement, je souhaite leur dire que l’humain est fondamental dans la réussite de notre projet et qu’elles feront toujours partie de la famille du BLMA.
• Peux-tu nous dévoiler ce que nous réserve la saison prochaine en termes de joueuses ou d’encadrement ?
La direction opérationnelle du Centre est désormais assurée pleinement par Marie LAUTIER avec qui nous avons effectué depuis quelques mois déjà un travail pertinent de transition, indispensable à l’intérêt du Centre de Formation. Concernant le dispositif technique dont je reste actuellement en charge, nous aurons enfin un entraineur supplémentaire avec l’arrivée de Julie MASSON sur la NF2, Thomas CANARD restant sur les U17 et Guy PRAT le patron pour orchestrer l’ensemble d’un dispositif technique renforcé. Cela permettra au Centre de Formation d’augmenter enfin le nombre de créneaux d’entrainements proposés aux joueuses et d’y inclure de façon permanente une dimension préparation physique et musculation assurée par Florence LANDEMAINE. J’ajouterai que je souhaite que les entraineurs profitent d’un dispositif plus étoffé pour se former en ayant un peu moins la "tête dans le guidon" que les saisons précédentes.
• Et concernant les effectifs?
Il passe pour la saison prochaine de 14 joueuses à 17 joueuses, avec un crantage d’âge de 5 Espoirs premières années, 3 U17 secondes années et 9 U17 premières années. Il sera constitué de 10 joueuses de la région Languedoc-Roussillon et de 7 joueuses hors région dont 4 joueuses à fort potentiel recrutées en U17 premières année. Ajoutons à cela l’arrivée d’Élise CAMMAS, U17 deuxième année et internationale U15 et U16 en provenance du CFBB.
La qualité et la taille de l’équipe U17 ainsi constituée et la complémentarité des postes recrutés était stratégique pour maintenir, voire améliorer notre niveau de performance au plus haut niveau en France où nous sommes régulièrement présent aux Final 4 de la catégorie depuis 6 saisons. Nous pouvons vraiment avoir confiance pour les deux prochaines saisons, charge à nous maintenant de faire le nécessaire pour permettre l’éclosion de nos jeunes joueuses en particulier au BLMA.
Chez les Espoirs, si nous le souhaitons, le club pourra également aligner Lidija TURCINOVIC et Fleur DEVILLERS, ce qui pourrait nous donner des ambitions nouvelles en fin de saison prochaine pour dominer la catégorie. Nous avons cette année, avec notre participation aux demi-finales de la Coupe de France et du Championnat de France, les présélections en Équipes de France de Perrine FUGIER et Marina EWODO, toutes les raisons de croire que nous seront très performant dès la saison prochaine dans les 2 catégories Espoirs et U17. La perspective éventuelle d’un prêt à Aix, en Ligue 2, de Bérangère MBOMI - sortant du CFBB - complèterait un dispositif très séduisant pour l’avenir du club.
Comprenons nous bien: obtenir un titre pour le Centre de Formation du BLMA n’est absolument pas une finalité. Cela peut être éventuellement le résultat d’un travail pertinent accompli avec des joueuses performantes que tu dois avant tout emmener à leur plus haut niveau de pratique. A ce sujet, mon logiciel personnel reste toujours le même depuis 6 ans: apprendre et comprendre le jeu. Le reste arrive naturellement. Simplement, si tu veux grandir, il faut également aller là où c’est dur. Il n’y a pas de bonne joueuse sans bonne équipe et sans bon dispositif technique. Pour cela, la construction et l’équilibre de départ sont fondamentaux. Voici quelques lignes directrices qui me paraissent essentielles:
- Doubler les postes pour permettre l’émulation permanente, la concurrence. Pour le haut niveau, il faut aussi apprendre à gagner sa place tout en comprenant l’abnégation nécessaire dans un sport d’équipe;
- Continuer à proposer du temps de jeu aux joueuses au plus haut niveau de pratique. Les grands matchs avec de l’enjeu contre les meilleures équipes te permettent d’avancer plus vite mentalement;
- Mettre au service de nos jeunes, en nombre suffisant, de très bons cadres techniques impliqués dans le projet;
La formation, c’est souvent deux pas en avant et un pas en arrière. Et là, tu dois être présent pour comprendre ce qu'il se passe, ce qui ne va pas. Cela passe par un investissement permanent de l’encadrement. L’empathie est fondamentale et la capacité à mesurer les progrès est également un facteur clé de réussite.
J’en profite pour saluer amicalement Lucien LEGRAND qui quitte bientôt le Centre Fédéral. Il défend depuis longtemps l’idée que nous devons apprendre avant toute chose à comprendre le jeu en le respectant. Vraiment j'insiste: la clé de la réussite passe par là. C’est parce que nous comprenons un peu notre sport que nous avons obtenu de très bons résultats individuels et collectifs. Chacun a su se nourrir des uns et des autres pour faire avancer la machine et cela est déjà très positif pour le club.
• Un petit mot STP sur les partantes du Centre Manon, Mégane, Cassandra et Justine…
Franchement, je ne fais jamais de commentaire technique sur les joueuses qui partent du Centre de Formation du BLMA, je leur en fais un peu plus quand elles y sont. Je préfère leur souhaiter simplement une bonne réussite sportive, en espérant que modestement nous y aurons contribué, qu’elles auront emmagasiné un maximum de confiance et d’atouts pour évoluer positivement dans leur futurs clubs. Par contre, sincèrement, je souhaite leur dire que l’humain est fondamental dans la réussite de notre projet et qu’elles feront toujours partie de la famille du BLMA.
• Peux-tu nous dévoiler ce que nous réserve la saison prochaine en termes de joueuses ou d’encadrement ?
La direction opérationnelle du Centre est désormais assurée pleinement par Marie LAUTIER avec qui nous avons effectué depuis quelques mois déjà un travail pertinent de transition, indispensable à l’intérêt du Centre de Formation. Concernant le dispositif technique dont je reste actuellement en charge, nous aurons enfin un entraineur supplémentaire avec l’arrivée de Julie MASSON sur la NF2, Thomas CANARD restant sur les U17 et Guy PRAT le patron pour orchestrer l’ensemble d’un dispositif technique renforcé. Cela permettra au Centre de Formation d’augmenter enfin le nombre de créneaux d’entrainements proposés aux joueuses et d’y inclure de façon permanente une dimension préparation physique et musculation assurée par Florence LANDEMAINE. J’ajouterai que je souhaite que les entraineurs profitent d’un dispositif plus étoffé pour se former en ayant un peu moins la "tête dans le guidon" que les saisons précédentes.
• Et concernant les effectifs?
Il passe pour la saison prochaine de 14 joueuses à 17 joueuses, avec un crantage d’âge de 5 Espoirs premières années, 3 U17 secondes années et 9 U17 premières années. Il sera constitué de 10 joueuses de la région Languedoc-Roussillon et de 7 joueuses hors région dont 4 joueuses à fort potentiel recrutées en U17 premières année. Ajoutons à cela l’arrivée d’Élise CAMMAS, U17 deuxième année et internationale U15 et U16 en provenance du CFBB.
La qualité et la taille de l’équipe U17 ainsi constituée et la complémentarité des postes recrutés était stratégique pour maintenir, voire améliorer notre niveau de performance au plus haut niveau en France où nous sommes régulièrement présent aux Final 4 de la catégorie depuis 6 saisons. Nous pouvons vraiment avoir confiance pour les deux prochaines saisons, charge à nous maintenant de faire le nécessaire pour permettre l’éclosion de nos jeunes joueuses en particulier au BLMA.
Chez les Espoirs, si nous le souhaitons, le club pourra également aligner Lidija TURCINOVIC et Fleur DEVILLERS, ce qui pourrait nous donner des ambitions nouvelles en fin de saison prochaine pour dominer la catégorie. Nous avons cette année, avec notre participation aux demi-finales de la Coupe de France et du Championnat de France, les présélections en Équipes de France de Perrine FUGIER et Marina EWODO, toutes les raisons de croire que nous seront très performant dès la saison prochaine dans les 2 catégories Espoirs et U17. La perspective éventuelle d’un prêt à Aix, en Ligue 2, de Bérangère MBOMI - sortant du CFBB - complèterait un dispositif très séduisant pour l’avenir du club.
• Je m’adresse maintenant à l’un des vice-présidents du BLMA. As-tu toujours des regrets pour les rencontres face à Bourges ?
Comme beaucoup: très déçu. Cela a basculé sur le match 2 à 3 minutes 50 secondes de la fin d’un match trop peu maitrisé dans le money-time et malgré le soutien d’une salle pleine à craquer. A ce moment là, nous devions aller chercher le titre mais nous n’avons pas pu ou pas su le faire. Je me souviens d’avoir parlé de l’ADN de Bourges qui était de ne pas perdre plusieurs fois de suite contre la même équipe. Dans ce match 2, après le match aller, nous pouvions vraiment être champion. Mais Bourges ne l'a pas accepté à un moment précis du match, à l’inverse de nous. Cette équipe, à partir de là, a fait preuve d’une grande détermination, d’une vraie hiérarchie dans son organisation de jeu et d’une parfaite maitrise collective. Elle a réussi collectivement à revenir de nulle part dans une ambiance hostile. Ensuite le match 3, étrangement, est resté sur le même mode alternatif pour nous, insuffisamment tactiquement pour gagner. Maintenant, nous terminons la saison en gagnant la Coupe de France et franchement une semaine après une telle déconvenue en championnat, il fallait aller la chercher cette Coupe! A l’image de Gaëlle SKRELA, le groupe est passé au révélateur de sa capacité a rebondir. Cela est la juste récompense d’une très belle saison sportive pour le club et cela aurait était vraiment cruel pour cette belle équipe de ne rien gagner cette saison. J'ajoute que le parcours européen est également à mettre au crédit de ce groupe attachant et constitué de fortes personnalités.
• L’organisation du match 2 a frôlé le « n’importe quoi », tout de même. Pas uniquement sur le plan de la sécurité mais sur le simple plan même du confort des spectateurs ou des professionnels comme les photographes qui ont eu beaucoup de mal à faire leur job.
Oui vraiment. D'ailleurs, les bénévoles n’ont pas été suffisamment remerciés car ils ont grandement contribué, avec les services de la ville de Lattes, à éviter le pire.
• A posteriori, aurait-on du jouer dans une autre salle comme certains le prétendent ?
Pas cette année. Avec l’avantage du terrain, nous avions une chance unique de fêter un titre dans la salle historique du BLMA. Nous ne pouvions pas faire cela, même si sincèrement j’ai vraiment souffert comme responsable de salle sur les finales. Il fallait jouer à Lattes.
• Faudra t’il se poser la question à court ou moyen terme ?
Si le club souhaite vraiment s’affirmer au niveau européen, bien évidemment.
• Le 6 septembre prochain aura lieu une AG particulière puisqu’élective. Quels sont tes projets pour cette élection ?
Quelle question étrange, Dominique: voter comme tous les licenciés du club, en espérant sincèrement ne pas me tromper pour les quatre prochaines années. Pas plus, mais pas moins.
Comme il n'est pas dans mes intentions de lancer - en tout cas pas maintenant - la polémique, on se contentera de regretter ici que de tels principes ne trouvent que très partiellement écho auprès des dirigeants actuels, qu'ils soient dans la lumière ou dans l'ombre. Si cela avait été le cas, il y aurait eu alors toutes les possibilités pour construire un "club" et non une simple équipe professionnelle, fût-elle la plus belle. Merci une nouvelle fois à Eric LE PAPE pour sa disponibilité et vivement la saison prochaine...et ses élections!
Comme beaucoup: très déçu. Cela a basculé sur le match 2 à 3 minutes 50 secondes de la fin d’un match trop peu maitrisé dans le money-time et malgré le soutien d’une salle pleine à craquer. A ce moment là, nous devions aller chercher le titre mais nous n’avons pas pu ou pas su le faire. Je me souviens d’avoir parlé de l’ADN de Bourges qui était de ne pas perdre plusieurs fois de suite contre la même équipe. Dans ce match 2, après le match aller, nous pouvions vraiment être champion. Mais Bourges ne l'a pas accepté à un moment précis du match, à l’inverse de nous. Cette équipe, à partir de là, a fait preuve d’une grande détermination, d’une vraie hiérarchie dans son organisation de jeu et d’une parfaite maitrise collective. Elle a réussi collectivement à revenir de nulle part dans une ambiance hostile. Ensuite le match 3, étrangement, est resté sur le même mode alternatif pour nous, insuffisamment tactiquement pour gagner. Maintenant, nous terminons la saison en gagnant la Coupe de France et franchement une semaine après une telle déconvenue en championnat, il fallait aller la chercher cette Coupe! A l’image de Gaëlle SKRELA, le groupe est passé au révélateur de sa capacité a rebondir. Cela est la juste récompense d’une très belle saison sportive pour le club et cela aurait était vraiment cruel pour cette belle équipe de ne rien gagner cette saison. J'ajoute que le parcours européen est également à mettre au crédit de ce groupe attachant et constitué de fortes personnalités.
• L’organisation du match 2 a frôlé le « n’importe quoi », tout de même. Pas uniquement sur le plan de la sécurité mais sur le simple plan même du confort des spectateurs ou des professionnels comme les photographes qui ont eu beaucoup de mal à faire leur job.
Oui vraiment. D'ailleurs, les bénévoles n’ont pas été suffisamment remerciés car ils ont grandement contribué, avec les services de la ville de Lattes, à éviter le pire.
• A posteriori, aurait-on du jouer dans une autre salle comme certains le prétendent ?
Pas cette année. Avec l’avantage du terrain, nous avions une chance unique de fêter un titre dans la salle historique du BLMA. Nous ne pouvions pas faire cela, même si sincèrement j’ai vraiment souffert comme responsable de salle sur les finales. Il fallait jouer à Lattes.
• Faudra t’il se poser la question à court ou moyen terme ?
Si le club souhaite vraiment s’affirmer au niveau européen, bien évidemment.
• Le 6 septembre prochain aura lieu une AG particulière puisqu’élective. Quels sont tes projets pour cette élection ?
Quelle question étrange, Dominique: voter comme tous les licenciés du club, en espérant sincèrement ne pas me tromper pour les quatre prochaines années. Pas plus, mais pas moins.
Comme il n'est pas dans mes intentions de lancer - en tout cas pas maintenant - la polémique, on se contentera de regretter ici que de tels principes ne trouvent que très partiellement écho auprès des dirigeants actuels, qu'ils soient dans la lumière ou dans l'ombre. Si cela avait été le cas, il y aurait eu alors toutes les possibilités pour construire un "club" et non une simple équipe professionnelle, fût-elle la plus belle. Merci une nouvelle fois à Eric LE PAPE pour sa disponibilité et vivement la saison prochaine...et ses élections!
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