Les "mardis d'Elodie", chap. 7: retour sur un premier match à domicile

Avec sa queue de cheval sur la tête, son maillot un peu bouffant, ses tennis blanches et ses chaussettes, jusqu’aux genoux, bien remontées, la petite basketteuse du BLMA avait les jambes un peu musclées, plus proches de celles de Carla que celles de Sandra mais avouons qu’elle nous plaisait au palais de Lattes Montpellier.
Nous avons toujours préférés les filles avec un style bien démarqué et à nos yeux, c’était la plus efficace, non plus la plus virile mais la qualité de ses passes la distinguait de ses copines. Parfois sa tête se retournait, un petit regard elle nous lançait, alors notre cœur s’accélérait et tout d’un coup nous nous voyions passer notre vie à ses côtés. De son métier nous nous occupions pendant qu’elle s’entraînait, des sucres lents nous préparions. Et tous les samedis soirs en famille, on s’en allait l’encourager, on sortait le déjeuner du sac pendant qu’elle prenait son pied.
Puis notre téléphone a sonné, le palais nous avons du quitter et dans les vestiaires nous avons filé, sur le casier nous avons marqué… Notre petite basketteuse de Montpellier, nous n’avons pas eu le choix, nous devons nous séparer. Parfois, on se dit au revoir bien avant de se dire bonjour mais il se peut qu’un jour tu reviennes, que nous revenions pour essayer de te croiser mais nous savons bien que c’est pas la peine de t’acclamer encore et encore plus car ta décision de t’envoler était la seule solution même si nous nous reverrons plus jamais…
Notre petite basketteuse de Montpellier, tu te souviens, nous nous souvenons des soirées passées, de tes points à la raquette, de ton sourire mais surtout et aussi de ton nouveau pays dans le matin. Notre petite basketteuse de Montpellier, tu te souviens, nous nous souvenons mais notre cœur quelque fois se déroute vers ton Nord un peu lointain, vers ce Nord un peu loin. Si j’étais…

Si j'étais...
Je ne le suis pas puisque la saison dernière, j'étais de celle qui planait à dix milles de votre jeu, à mille lieux de la raquette, à des années lumières des quarts temps et pourtant, aux passions échangées, aux coups de gueule, joies et déceptions annoncés, aux prémisses de cette nouvelle saison, étonnement, à lire, à te lire, à vous lire, à parcourir les stats, je me suis mise en mode imagination le temps d'une chanson et ai mis en boucle ces mots, les miens. Parfois, j'en suis convaincue, il est plus facile d'écrire ce qu'on le ressent sans connaître tactilement la personne.
Si j'étais...non, je suis, tout simplement, celle qui vivote, qui se soigne, qui essaie, qui aime, qui a été si bien chouchouttée par les J le temps d'un Open. Quand j'aime je le dis et quand j'aime pas c'est tout pareil alors voilà, je suis, Caroline, bretonne qui adore les moules frites et voilà tout;-)

Merci bigdudu....et merci Caroline...Je ne réponds pas souvent mais je lis les quelques commentaires qui sont postés et j avoue que cette semaine ils me font tres chauds au coeur....et ca c'est chouette vu la fraicheur qu il commence à faire ici!!lol.....Et oui je suis nouvelle dans cette équipe mais capitaine et la communication passe tres bien en ce début de saison alors pourvu que ça dure.....Bisous a vous qui me lisez en éspérant que vous appréciez....