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« Krsiti HARROWER, Kristi HARROWER, Kristi- Kristi- Kristi HARROWER » entonnent les supporters français à l’échauffement. Preuve, si besoin était, que cette rencontre est placée sous les meilleures intentions côté tribunes. D'ailleurs, avant même le début de la rencontre, le groupe de supporters français est aussi en forme que si la France disputait la finale!
France 62 - Australie 74 (7-21, 18-15, 14-17 et 23-21)
On démarre d'ailleurs avec DUMERC-BEIKES-NDONGUE, DIGBEU et JANNAULT qui fête sa réintégration dans le "5". On face, on observera avec attention et anxiété la perle CAMBAGE... Mis à part le 3-pts initial signé DIGBEU, les Bleues souffrent dans tous les domaines: NDONGUE est dominée par CAMBAGE et DUMERC est toujours en échec aux tirs. Il faut attendre plus de 4 minutes pour voir la numéro 14 tricolore inscrire un panier. Mais ce n'est que pour ramener le score à 5-9, les Aussies ayant pris quelques distances. L'écart atteindra son plus haut à 7-21 la suite d'un 0-10 concédé sans que Pierre VINCENT ne prenne le moindre temps-mort.
A la reprise, le jeu se durcit: l'arbitre principale? la canadienne, empêche involontairement une joueuse australienne de récupère un ballon qui sort en touche et inverse, contrairement au règlement (l'arbitre fait partie du jeu) mais dans l'esprit, la touche. Dans a foulée, Lauren JACKSON commet une mauvaise faute sur NDONGUE, la provoque et écope à juste titre d'une faute technique. Il y a maintenant plus de 8 minutes que les tricolores n'ont pas marqué un panier (13% à 2/16) et la marque n'évolue pas, si ce n'est dans le mauvais sens: 10-26, plus gros débours, sur un 2+1 signé PHILLIPS. DUMERC marque enfin après 10' tout pile de disette mais écope de sa 3ème faute peu après. Les françaises déjouent et commettent faute sur faute, envoyant ainsi leurs adversaires sur la ligne de réparation pour 7 réussites consécutives (14-32). Elo GODIN connaît alors un bon passage qui lui permet de réussir un "2+1+2" ramenant le score un instant à -11: 23-34.
France 62 - Australie 74 (7-21, 18-15, 14-17 et 23-21)
On démarre d'ailleurs avec DUMERC-BEIKES-NDONGUE, DIGBEU et JANNAULT qui fête sa réintégration dans le "5". On face, on observera avec attention et anxiété la perle CAMBAGE... Mis à part le 3-pts initial signé DIGBEU, les Bleues souffrent dans tous les domaines: NDONGUE est dominée par CAMBAGE et DUMERC est toujours en échec aux tirs. Il faut attendre plus de 4 minutes pour voir la numéro 14 tricolore inscrire un panier. Mais ce n'est que pour ramener le score à 5-9, les Aussies ayant pris quelques distances. L'écart atteindra son plus haut à 7-21 la suite d'un 0-10 concédé sans que Pierre VINCENT ne prenne le moindre temps-mort.
A la reprise, le jeu se durcit: l'arbitre principale? la canadienne, empêche involontairement une joueuse australienne de récupère un ballon qui sort en touche et inverse, contrairement au règlement (l'arbitre fait partie du jeu) mais dans l'esprit, la touche. Dans a foulée, Lauren JACKSON commet une mauvaise faute sur NDONGUE, la provoque et écope à juste titre d'une faute technique. Il y a maintenant plus de 8 minutes que les tricolores n'ont pas marqué un panier (13% à 2/16) et la marque n'évolue pas, si ce n'est dans le mauvais sens: 10-26, plus gros débours, sur un 2+1 signé PHILLIPS. DUMERC marque enfin après 10' tout pile de disette mais écope de sa 3ème faute peu après. Les françaises déjouent et commettent faute sur faute, envoyant ainsi leurs adversaires sur la ligne de réparation pour 7 réussites consécutives (14-32). Elo GODIN connaît alors un bon passage qui lui permet de réussir un "2+1+2" ramenant le score un instant à -11: 23-34.
Le retour des vestiaires se joue sur le même tempo: les Bleues font l'élastique entre -11/-12 (31-42 puis 33-45 ou 37-49) et -16 (33-49). DUMERC et AMANT ont récolté leur 4ème... Toujours à 31% contre 47% et avec trop de balles perdues (17 contre 12), l'inexorable semble devoir se produire.
Dès l'entame de la dernière période, Emmeline NDONGUE qui en a pris plus qu'elle en a donné, est éliminé pour 5 fautes, tout comme Marielle AMANT, et l'écart atteint les 20 unités: 39-59. Un 9-0 sorti d'on ne sait où (LARDY 3, BEYKES 2+2 et GODIN 2) redonne aux affaires une couleur plus sympathique (48-59). On retrouve une nouvelle fois nos 11 points de débours à 50-61, mais toujours sans pouvoir repasser sous la barre des 10... Il reste 4'23 à jouer. LABORDE et GOMIS font leur entrée en jeu mais il ne reste que 50" à jouer quand enfin la barre des 10 est franchie par DUMERC: 60-70.
Pierre VINCENT: "Nous avons beaucoup appris, nous apprenons beaucoup. Nous sommes très bons quand nous sommes en position d'outsiders mais beaucoup moins quand nous sommes favoris. Céline met beaucoup de cœur et d'énergie dans ce qu'elle fait, parfois trop aux dépends d'un manque de lucidité. Nous avons 6 Filles. j'espère que les autres ont compris le travail qui leur reste à faire pour atteindre le plus haut niveau. Nous devons apprendre à gérer les fautes, les arbitres... Depuis que j'ai pris cette équipe en 2008, l'objectif est d'aller à Londres pour les Jeux. Ce n'est pas loin, mais il faut d'abord se qualifier. Nous avons été détruits par le physique des intérieures australiennes mais nous avons nous aussi, à la maison, des joueuses qui peuvent avoir cet impact".
La France termine ainsi 6ème de ce Mondial, 4 ans après avoir réalisé sa meilleure performance au Brésil (5ème). Une belle constance mais avec cette fois un effectif profondément rajeuni. Au niveau individuel, il est bien évident que certaines n'auraient jamais eu leur place sans la cascade de forfaits ayant précédé le tournoi. Il est temps que les grandes blessées comme YACOUBOU, GRUDA ou encore même GOMIS reviennent. Non seulement pour le niveau de l'équipe mais encore parce que Céline DUMERC ne peut pas porter à elle toute seule le poids du terrain et du hors terrain.
Dès l'entame de la dernière période, Emmeline NDONGUE qui en a pris plus qu'elle en a donné, est éliminé pour 5 fautes, tout comme Marielle AMANT, et l'écart atteint les 20 unités: 39-59. Un 9-0 sorti d'on ne sait où (LARDY 3, BEYKES 2+2 et GODIN 2) redonne aux affaires une couleur plus sympathique (48-59). On retrouve une nouvelle fois nos 11 points de débours à 50-61, mais toujours sans pouvoir repasser sous la barre des 10... Il reste 4'23 à jouer. LABORDE et GOMIS font leur entrée en jeu mais il ne reste que 50" à jouer quand enfin la barre des 10 est franchie par DUMERC: 60-70.
Pierre VINCENT: "Nous avons beaucoup appris, nous apprenons beaucoup. Nous sommes très bons quand nous sommes en position d'outsiders mais beaucoup moins quand nous sommes favoris. Céline met beaucoup de cœur et d'énergie dans ce qu'elle fait, parfois trop aux dépends d'un manque de lucidité. Nous avons 6 Filles. j'espère que les autres ont compris le travail qui leur reste à faire pour atteindre le plus haut niveau. Nous devons apprendre à gérer les fautes, les arbitres... Depuis que j'ai pris cette équipe en 2008, l'objectif est d'aller à Londres pour les Jeux. Ce n'est pas loin, mais il faut d'abord se qualifier. Nous avons été détruits par le physique des intérieures australiennes mais nous avons nous aussi, à la maison, des joueuses qui peuvent avoir cet impact".
La France termine ainsi 6ème de ce Mondial, 4 ans après avoir réalisé sa meilleure performance au Brésil (5ème). Une belle constance mais avec cette fois un effectif profondément rajeuni. Au niveau individuel, il est bien évident que certaines n'auraient jamais eu leur place sans la cascade de forfaits ayant précédé le tournoi. Il est temps que les grandes blessées comme YACOUBOU, GRUDA ou encore même GOMIS reviennent. Non seulement pour le niveau de l'équipe mais encore parce que Céline DUMERC ne peut pas porter à elle toute seule le poids du terrain et du hors terrain.
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